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Les récentes actualités concernant la crise sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) suscitent un espoir parmi les Congolais. Après la suspension de la coopération par la Belgique, le Royaume-Uni a également suspendu son aide au Rwanda, accusé de commanditer des crimes dans l’est de la RDC.

Cette semaine, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a séjourné à Kinshasa pour échanger avec les acteurs sociopolitiques impliqués dans la gestion de la crise sécuritaire. À l’issue de son entretien avec le président Félix Tshisekedi Tshilombo, ce dernier a lancé un appel aux témoins.

Dans une interview accordée à Radio Okapi le mercredi 26 février 2025, le procureur a assuré qu’il poursuivait les enquêtes afin d’établir les responsabilités dans les crimes rapportés dans l’est de la RDC.

Par ailleurs, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta, a assuré de l’entière disponibilité du pouvoir judiciaire congolais à accompagner le procureur général de la CPI dans sa mission de rendre justice aux victimes de graves violations des droits de l’homme dans l’est de la RDC.

Les Congolais continuent d’espérer que ces nouvelles dispositions aboutiront à des résultats satisfaisants. Il est à noter qu’un mandat d’arrêt international a déjà été émis contre des figures clés de cette agression, notamment M. Corneille Nangaa.

Le professeur Matthieu Kalele, coordonnateur de la coalition politique LAMUKA, dans une déclaration publiée le mardi 25 février, a appelé Karim Khan, le procureur général de la CPI, à inscrire les milices politiques « Forces du Progrès » et « Brigade spéciale de l’UDPS » sur la liste des groupes terroristes.

LAMUKA accuse les « Forces du Progrès » d’avoir violemment attaqué à l’arme blanche des membres et cadres de l’ADD Congo lors d’une matinée politique. Selon LAMUKA, le bilan de cette attaque est le suivant : vingt-quatre (24) militants de l’ADD Congo grièvement blessés ; le président fédéral du Mont Amba porté disparu ; le secrétaire contraint à la clandestinité ; plusieurs militants arrêtés et torturés ; et des biens (chaises en plastique, matériel de sonorisation, etc.) saccagés et pillés.

Medy LAPATSH MUSANGA

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