Abbé Donatien Nshole, premier secrétaire général adjoint de la Commission Episcopale Nationale du Congo (CENCO) le 4/03/2013 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
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Dans un communiqué publié le mercredi 26 février 2025, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a protesté et fermement condamné la confiscation du passeport de son secrétaire général, Mgr Donatien Nshole. Selon le communiqué, Mgr Nshole, de retour de Dar es Salam en compagnie de Mgr Marcel Utembi Tapa, président de la CENCO, s’est vu confisquer son passeport pendant plus d’une heure par les services de la Direction Générale de Migration (DGM) à l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi, sur instruction de leur hiérarchie. Aucune explication n’a été fournie concernant cet incident, précise le communiqué.

« La CENCO proteste et condamne avec la plus grande énergie cette grave tentative de violation de la liberté de circulation d’un prélat de ce rang. Elle souligne que ce genre de provocation ne favorise pas la recherche pacifique de la paix et de la cohésion sociale », a déclaré la CENCO dans son communiqué.

Contrairement aux affirmations de la CENCO, la DGM a démenti la confiscation du passeport de Mgr Donatien Nshole à Lubumbashi et a précisé que si une telle mesure avait été nécessaire, elle aurait dû être prise à Kinshasa.

Cependant, l’affaire continue de susciter des réactions médiatiques. La sénatrice honoraire Francine Muyumba a également dénoncé une situation similaire, réclamant les passeports diplomatiques de sa famille, illégalement confisqués par la DGM.

« La DGM doit mettre fin à la terreur dans les aéroports et ailleurs. Elle détient également les passeports diplomatiques de mes enfants de moins de 4 ans ainsi que celui de mon époux, confisqués à l’aéroport de Ndjili depuis plus de trois mois. De plus, le renouvellement de mon passeport diplomatique m’est refusé depuis plus d’une année, en violation flagrante des lois. Ces abus prendront sûrement fin, car le Congo est un bien commun. Je tiens à rappeler que les anciens parlementaires, ainsi que leurs familles, ont droit à un passeport diplomatique à vie, sans oublier ma qualité d’ambassadeur. »

Medy LAPATSH MUSANGA

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