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Lors de sa récente sortie médiatique du lundi 6 janvier, aux côtés de son collègue de la communication, Patrick Muyaya, Constant Mutamba, ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo (RDC), a salué la levée du moratoire sur la peine de mort. Soucieux d’éradiquer les agressions de tout genre sur le sol congolais, il n’a pas caché sa satisfaction face à cette mesure, qu’il juge nécessaire dans un pays en proie à la criminalité urbaine, aux agressions et aux détournements de fonds publics. Il a souligné que la RDC n’est pas tenue de suivre les modèles occidentaux.

« On ne supprime pas la peine de mort pour faire plaisir aux ONG des droits de l’homme. C’est plutôt pour répondre aux impératifs de sécurité du pays. Le rôle de l’État est de garantir le minimum de sécurité possible à ses citoyens », a déclaré Constant Mutamba devant les caméras de la chaîne nationale.

En RDC, un moratoire de fait sur la peine de mort était en vigueur depuis 2003. Les raisons exactes de cette décision n’ont pas toujours été explicitées de manière exhaustive dans les sources officielles. Cependant, plusieurs facteurs ont pu y contribuer, selon les archives juridiques :

  • La tendance internationale : La RDC s’est inscrite dans un mouvement mondial vers l’abolition de la peine de mort, avec un nombre croissant de pays instaurant des moratoires ou abolissant complètement cette peine.
  • Le respect des droits de l’homme : Le moratoire s’inscrivait dans un contexte plus large de promotion des droits humains, la peine de mort étant souvent considérée comme une violation de ces droits.
  • La question de l’efficacité : L’efficacité de la peine de mort comme moyen de dissuasion est régulièrement remise en question, et le risque d’erreur judiciaire irréversible est un argument majeur contre son application.

Il est important de noter que si le moratoire a suspendu les exécutions, la peine de mort n’a jamais été abolie du code pénal congolais. Cette mesure a cependant été perçue comme un pas important vers son abolition définitive, jusqu’à la récente décision gouvernementale de lever ce moratoire.

Medy LAPATSH MUSANGA

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