Le gouverneur militaire de la province de l’Ituri rassure la population de sa juridiction sur le ferme engagement des militaires des FARDC à mettre un terme aux actes violents des groupes armés dans la région à l’instar de la fameuse milice de la CODECO et de la nébuleuse rébellion de l’ADF.
Dans une interview accordée à la presse à Goma ce mardi 10 mai 2022 lors de son passage pour la capitale congolaise, Johny Kuboya Nkashama, autorité provinciale de l’Ituri a fait savoir que l’ennemi est en perdition et tente de s’illustrer par des représailles sur les populations civiles longtemps meurtries.
À lui de préciser que les forces armées de la République démocratique du Congo, ont réussi à déloger les groupes armés dans plusieurs entités de sa juridiction, jadis contrôlées par ces assaillants. C’est par exemple, à Boga et Chabi a-t-il indiqué.
« Chaque fois qu’il y a des enjeux, nous avons toujours cette criminalité qui monte. On parle de table ronde et l’ennemi tente de tuer partout. Ils n’ont pas des médicaments, ils ont voulu s’approcher de l’hôpital de Lolwa, mais sans succès. Chaque fois que l’ennemi est perdition, s’éloigne de ses centres d’intérêt et réagi de la même façon » a dit le gouverneur militaire de l’Ituri.
À lui d’ajouter :
« Nous sommes là pour la sécurité et c’est notre but. Si je vous donne le chiffre de nos militaires qui meurent chaque jour pour cette cause, vous n’allez pas accepter et c’est un péché de jeter de l’opprobre à nos vaillants militaires sur-le-champs de bataille au Nord-Kivu et en Ituri. »
Cependant, le gouverneur militaire a par la même occasion, indiqué que l’armée a enregistré quelques blessés graves et deux morts lors des offensives sur la route Mambasa-Komanda au-delà de Lolwa. Il salue par ailleurs, le comportement vaillant de ses hommes sur cet axe.
Pour rappel, des miliciens de la CODECO ont signé une incursion sanglante le matin de dimanche 8 mai dernier dans le site minier de « Camp Blankete » à plus ou moins cinq kilomètres du centre de négoce de Pluto dans le territoire de Djugu. Selon les sources civiles, le bilan provisoire de cette violence armée est d’une quarantaine des civils tués.
Elias Aungama depuis Goma