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2190 personnes ont tuées par des terroristes de l’ADF dans la région de Beni au Nord-kivu et par des miliciens de la CODECO dans le territoire de Djugu en Ituri l’année 2021. Ces chiffres ont été livrés lors d’une matinée politique tenue le 6 février 2022 au siège de l’ECIDé situé le long du Boulevard Triomphal dans la commune de Kasa-Vubu, par le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa au cours d’un meeting tenu dimanche 6 février dernier.
L’élu de Goma au Nord-Kivu, dresse un bilan de 1070 civils tués en 2019, première année de l’actuel chef de l’État au sommet de la nation. 1569 civils tués en 2020 et 2190 autres l’année 2021.
Celui-ci déplore la poursuite des tueries dans les provinces sous l’état de siège décrété par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Il avance par ailleurs, un bilan de 1948 personnes tuées, en moyenne de 7 personnes tuées par jour depuis l’instauration de l’état de siège dans la région.
“Depuis la prise du pouvoir par Félix Tshisekedi, 4 980 civils ont été tués au Nord-Kivu et en Ituri. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de volonté de la part des autorités” a-t-il regretté.
À l’en croire, la poursuite de tueries dans la partie Orientale du pays se justifie par le manque de volonté pour en finir avec l’insécurité dans la région. Il en appelle ainsi, le gouvernement congolais, à doter les FARDC des moyens suffisants et efficaces pouvant leur permettre de mettre fin aux atrocités rebelles dans la région.
Il demande également, l’accélération du programme Désarmement Démobilisation Relèvement Communautaire et stabilisation pour contribuer tant soit peu, à rétablir la paix dans la partie est du pays.
Elias Aungama depuis Goma
