La Majorité Présidentielle par l’entremise de son porte-parole André Alain Atundu, au cours de son point de presse du mardi 14 août dernier, a évoqué plusieurs sujets dont celui de Moïse Katumbi.
En ce qui concerne le retour au pays non autorisé du président de Ensemble, la première condition d’immigration est d’avoir une identité juridique certaine, non sujette à caution ou controverse, précise la MP.
« Dans le cas d’espèce, sieur Moïse Katumbi, a une identité confuse du fait d’avoir renoncé à la nationalité italienne, sans avoir fait une quelconque démarche de recouvrement de la nationalité congolaise auprès du gouvernement, autorité compétente en la matière », a fait savoir Alain Atundu.
Pour la Majorité Présidentielle, une personne présumée détentrice d’une nationalité étrangère, son cas relève de la souveraineté d’un État.
« Il doit être entendu que la nationalité est un concept juridique différent de la notion anthropologique de l’origine ethnique ou de son ascendance », a renchéri Atundu.
Pour le porte-parole de la MP, la loi doit être appliquée pour garantir son rôle premier d’assurer un fonctionnement harmonieux d’un État à partir des conditions objectives.
« Toute l’agitation qui caractérise ses partisans n’est qu’une tentative de brouiller les esprits en présentant un cas de tentative de perturber intentionnellement les lois de la République, par une conception trop personnelle et insolite de la démocratie et des pratiques démocratiques », a-t-il conclu.
Pour la Majorité Présidentielle, la turpitude de Moïse Katumbi ne peut conditionner la marche de la démocratie et éclabousser les autorités de la République.
7sur7.cd