En République démocratique du Congo, l’heure est aux cérémonies de remises et reprises, après la fraiche investiture du Gouvernement de la coalition Front commun pour le Congo(FCC) et Cap pour le changement. Ce samedi 07 août au très stratégique Ministère du Portefeuille, Clément Kwete Nymi l’entrant et Wivine Mumba Matipa la sortante, ont échangé leurs signataires.
Ce, après lecture du Procès verbal de remise et reprise par le Secrétaire Général de ce Ministère, et sa signature par les deux Ministres, suivi d’un large discours-bilan de madame Wivine Matipa.
Dans une allocution fleuve, devant la presse entre autres, le désormais Ministre du Portefeuille a fait preuve d’une détermination lucide.
« En ce moment historique où nous procédons à la remise et reprise, je rends hommages au président Felix Tshisekedi qui a exprimé de manière ferme sa volonté pour le changement. Je pense que le mot changement est revenu à plusieurs reprises dans le mot de son excellence madame la ministre(…)
Je rends hommages au président honoraire Joseph Kabila Kabange qui a donné sa vie pour ce pays, qui a consacré toute sa jeunesse pour ce pays, pour la consolidation de la démocratie et pour la relance économique sans laquelle nous n’assurerons pas la grandeur aux congolaises et aux congolais. En évoquant le Président actuel Félix Tshisekedi et le Président honoraire Joseph Kabila, ces deux acteurs politiques qui ont accepté de coordonner leur action Gouvernementale, je fais appelle au fait que la coalition doit se consolider d’avantage », s’est-il lancé d’entrée de jeu.
Et de cerner ce que sera son mandat : « je pense que chaque secteur doit imprimer un rythme déterminé pour pouvoir contribuer de manière efficace à l’amélioration du PIB. Et surtout je suis dans un secteur où les entreprises doivent travailler pour contribuer à consolider la croissance économique dans notre pays ».
De poursuivre, « je pense aussi que le Chef de l’État a insisté sur le « peuple d’abord ». Nous ne pouvons pas assurer au peuple congolais, aux congolais et congolaises leur dignité, s’ils n’ont pas une capacité de jouissance active de leurs droits et libertés fondamentales. Assurer la dignité et la grandeur à ce peuple, signifie donner l’opportunité à chaque citoyenne et chaque citoyen d’exercer ses droits(…) ils ont droit de travailler, de vivre dignement ».
De conclure avec une note d’exhortation, « nous n’assurerons pas la dignité à ce peuple si nous ne travaillons pas collégialement au niveau du Gouvernement, si ce secteur ne contribue pas à l’amélioration de condition de vie ».
TAD