La délégation de victimes de la guerre des 6 jours à Kisangani dans l’actuelle province de la Tshopo, conduite par son président, Bernard Kalombola, a été reçue jeudi 20 septembre dernier à Kinshasa, par le ministre de l’Action humanitaire.
Il était question pour les visiteurs au cours de cet entretien, de solliciter l’implication de Bernard Biando, pour faire un plaidoyer au niveau du gouvernement, au sujet de leurs requêtes sur l’indemnisation et l’assistance sociale.
« Si nous sommes venus voir le ministre de l’Action humanitaire c’est parce que nous sommes des victimes de guerre. Nous venons de Kisangani, dans la province de la Tshopo pour solliciter son implication par rapport à l’assistance que nous avons demandée auprès du gouvernement », a dit B. Kalombola.
À en croire ce dernier, le ministre de l’action humanitaire, Bernard Biando, a promis de peser de tout son poids, pour que ces victimes bénéficient d’une assistance du gouvernement.
« Le ministre nous a dit que pour l’indemnisation, il faut que le gouvernement en décide. Mais pour sa part, il va personnellement s’impliquer pour que nous obtenions une assistance sociale.
Selon B. Kalombola, l’association qu’il dirige est composée de 3660 membres victimes de guerre, parmi lesquels : Aline Engbe journaliste et candidate députée nationale, dont la candidature est portée par les membres de cette association, dans le but de voir l’un d’entre eux, défendre leur cause au niveau du parlement.
À Kinshasa depuis plusieurs mois déjà, la délégation des victimes de la guerre des 6 jours, a été reçue par le président du Conseil National de Suivi de l’Accord, CNSA, Joseph Olengankoy, qui avait orienté ces victimes vers le ministre de l’Action humanitaire.
« Nous tenons aussi à remercier le président Joseph Olengankoy pour nous avoir ouvert ses portes et conseillé de venir rencontrer le ministre Bernard Biando », a conclu B. Kalombola.
Pour rappel, la guerre de six jours est une succession d’affrontements meurtriers entre les armées ougandaise et rwandaise à Kisangani du lundi 5 au 10 juin 2000. Selon certaines sources, les affrontements causèrent environs 1.000 morts et au moins 3.000 blessés dont la majorité dans la population civile.
7sur7.cd