La République démocratique du Congo compte plus de six millions de morts dans des violences déclenchées depuis la première guerre du Congo, vers la fin des années quatre-vingt-dix. Ce dimanche 18 octobre, votre rédaction est tombée sur une série d’éléments qui ramènent à la formation d’une nouvelle rébellion par le Rwanda voisin, en recrutant des jeunes au Burundi, pour attaquer la RD Congo. Le pays de Paul Kagame est plusieurs fois cité dans de rapports sérieux des Nations-Unies comme un des principaux États déstabilisateurs de la partie Est de la RD Congo, et l’un des sponsors de groupes armés auteurs des massacres les plus atroces que l’humanité n’ait jamais connus, dans la partie orientale de ce vaste pays d’Afrique centrale.
Le plus cité dans la divulgation de ces informations sensibles, est le ministre burundais de la défense et ancien combattant Alain Tribert Mutabazi. Des personnalités mieux placées dans le ministère congolais de la défense confirment les propos de ce haut responsable burundais.
Il assure que le Rwanda recrute des jeunes de son pays pour « renforcer son front et attaquer la RD Congo », une opération suspectée pendant une longue période, documentée donc.
Des informations divulguées également le 14 octobre dernier au cours de la réunion des ministres de la défense de la communauté des pays des Grands-Lacs, par visioconférence, conduite par le ministre de la défense du Congo-Brazzaville. La Zambie, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, le Rwanda, l’Angola, la RCA, le Soudan du sud, ont tous été présents par le biais de leurs ministres de la défense.
L’éradication de l’insécurité et le maintien de la paix dans la sous-région était au cœur de la rencontre.
Ces accusations contre le Rwanda tombent en un contexte de conflit entre ce pays, le Burundi et l’Ouganda. Le Rwanda est sérieusement repris dans des sérieux rapports comme puissant pion des violences qui sévissent au Congo.
TAD