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Une trentaine des personnes ont été interpellées par la police dans la ville de Beni au Nord-kivu, le matin de ce lundi 24 janvier 2022 dans des manifestations exigeant la levée de l’état de siège jugé « d’inefficace » sur le terrain par plusieurs couches locales.
D’après nos sources dans la région, les activités socio-économiques restent paralysées dans la ville cosmopolite consécutivement à l’appel du collectif des mouvements citoyens et groupes de pression, celui de dénoncer la persistance de l’insécurité dans la région en dépit de l’instauration de l’état de siège.
D’après le porte-parole de la police dans la ville de Beni, les interpelés sont des gens en majorité des jeunes qui tentaient de troubler l’ordre public.
Nos sources, affirment que ça crépite dans plusieurs quartiers de la ville. La police tente de disperser certains jeunes qui veulent exprimer leur mécontentement face aux résultats jugés de non satisfaisants sur le terrain.
De son côté, le député provincial Alain Siwako parle des nombreuses violations des droits humains contre la paisible population dénonçant les tracasseries, tortures, pillages, tueries et d’autres abus pendant l’état de siège.
“Des opérations de grande envergure contre les civils ce jour à Beni. Un déploiement robuste des militaires et policiers pour traquer la population civile et pacifique s’est observé dans la ville. C’est l’esclavage au Nord-Kivu” a-t-il dit à ACTU24.CD
Notons que les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri concernées par l’état de siège, restent encore sous menace des groupes armés négatifs en dépit de la mutualisation des forces FARDC-UPDF, soutenues depuis le week-end dernier par la Monusco.
Elias Aungama depuis Goma
