Pendant que la République démocratique du Congo fait face à la deuxième vague de Covid-19, la mesure sanitaire prise par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi ne cesse de susciter des réactions de part et d’autre suite à la suspension des activités scolaires et académiques sur l’ensemble du territoire national. Pour Bahala Shamavu Innocent, président de la force syndicale nationale (Fosynat) Nord-Kivu, les manifestations visant à exiger la reprise sans conditions des activités scolaires et académiques, vont se poursuivre, car l’éducation est un droit inaliénable.
Dans un message partagé sur les réseaux sociaux ce jeudi et exploité par ACTU24.CD, le président de la Fosynat en province du Nord-Kivu, indique que les autorités congolaises ont volontairement décidé de jeter les écoliers, élèves et étudiants dans la rue sous prétexte d’un Covid-scolaire pendant que les barres, églises aux côtés des lieux publics restent en fonction nuit et jour.
Il en appelle au nom de cette structure, les policiers Congolais à ne pas déranger les étudiants, enseignants et écoliers qu’ils trouveront dans les rues car à l’en croire, c’est là, la place que le gouvernement congolais leur a choisi.

“Ils tuent l’éducation de nos enfants sous nos yeux. La lutte continue jusqu’à l’ouverture des activités scolaires et académiques. Le peuple se libère. Nous informons les autorités que la place de nos élèves et étudiants n’est pas dans la rue, mais plutôt à l’école et à l’université” a dit Bahala Shamavu, président de la Fosynat Nord-Kivu.
Pour rappel, des enseignants réunis au sein de la Fosynat, des militants de quelques mouvements citoyens aux côtés des élèves et étudiants sont descendus la journée de mercredi 20 janvier, dans les rues de Goma pour exiger rien que la reprise des activités scolaires et académiques sur l’ensemble du territoire national. Et ont par ailleurs, dénoncé ce qu’ils jugent de discrimination dans le respect des mesures sanitaires édictées par les spécialistes en santé afin de couper la chaîne ascendante à la pandémie de Covid-19.
Elias Aungama, depuis Goma