Le monde entier célèbre ce vendredi 03 décembre, la journée internationale de la personne vivant avec handicap. C’est dans ce cadre que Musau Foundation, avec l’accompagnement de la Monusco, a tenu une activité dans la salle culturelle du Collège Boboto à Gombe.
Au cours de ladite activité, trois dames ont reçu le « prix Thérèse Ndelela », destiné aux femmes qui luttent pour la valorisation de leurs enfants handicapés dans la société. Il s’agit de Mme Amuri Grâce, Mme Marie-Jeanne Iyolo et Mme Bernadette Bwadi, qui ont réceptionné différents cadeaux de la part de la Fondation Musau et la Monusco.
Satisfaites, les trois lauréates du prix Thérèse Ndelela n’ont pas caché leur sentiment de joie.
« Je suis très émue après avoir reçu ce meilleur prix, le premier en RD Congo parce que j’ai pu supporter les difficultés, les moqueries, le parcours rempli d’épines à cause de mon enfant handicapé. Ce parcours n’est pas facile, cela demande de la persévérance. Je n’ai pas eu à suivre ce que disent les gens, ni les critiques mais j’ai juste vu la valeur que Dieu a mis à mes côtes en cet enfant qui est né aveugle« , a dit Mme Grâce Amuri.

Et de poursuivre : « nous remercions la fondation Musau et maman Nathalie sa présidente pour cette initiative car ce n’est pas donné à tout le monde de penser honorer ceux qui ont donné le sens aux enfants handicapés ».
À noter que ce prix a été dénommé ainsi en mémoire de la défunte Thérèse Ndelela, mère de Nathalie Musau, qui s’est donné corps et âme pour qualification de sa fille dans la société.
Louange Vangu