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Trois semaines après les événements malheureux qui se sont produits au centre pénitentiaire de Kasapa, du 25 au 26 septembre puis le 06 octobre 2020, la Commission Nationale des Droits de l’homme représentation du Haut-katanga dirigée par Maître Joseph Momat constate aucune mesure de prise en charge de ces détenus par les autorités locales .
Elle l’a fait savoir dans un communiqué publié récemment à Lubumbashi.
La CNDH remarque que près d’un mois après lesdits évènements, l’état des lieux des détenus demeure précaire et nécessite les mesures humanitaires et sécuritaires urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans ce milieu carcéral.
Cette Institution d’appui à la démocratie dénonce à cet effet l’indifférence totale de l’exécutif provincial et de la mairie de Lubumbashi face à cette situation favorisant les violations manifestes et flagrants des droits de l’homme.
La CNDH s’inquiète de la présence à la prison de Kasapa d’autres détenus qui auraient déclenchés lesdits événements ayant entrainés mort d’homme, incendie, pillage, destruction méchante et viols.
Face à ce qui précède, la CNDH demande à l’Assemblée provinciale du Haut-katanga d’interpeler le ministre de l’intérieur pour qu’il s’explique sur ces événements survenus à Kasapa. Elle demande également à l’exécutif provincial de prendre des mesures urgentes en rapport avec la prise en charge des femmes violées, la réhabilitation des dortoirs et bureaux administratifs.
Ci-dessous le document :
Alain Mpunga
