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Le ministre national des droits humains est arrivé ce jeudi 17 mars 2022 dans la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Fabrice Puela Albert a dans une interview accordée à presse, indiqué que sa visite dans ce coin de la RDC vise l’organisation des consultations nationales sur la justice transitionnelle.
« Justice transitionnelle est celle qui s’occupe plus de la victime des infractions d’une certaine gravité où l’État a un peu failli à sa mission de protection des personnes. Il importe que les victimes connaissent la vérité sur ce qui s’est passé, lorsqu’on connaît la vérité, la justice classique doit alors travailler et une fois, c’est fait, il faut réparer. » a-t-il dit.
Tout en saluant l’instauration de l’état de siège par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le ministre des droits humains, Fabrice Puela Albert rassure le peuple congolais en général, celui de la partie Orientale du pays, sur la détermination du gouvernement congolais à mettre un terme aux affres de la guerre et s’apprêter à réparer les traumatismes qu’ont connu plusieurs familles dans la région.
« Nous savons qu’avec cette détermination, on va réduire les violations des droits humains dans la région. Le chef de l’État et le gouvernement sont déterminés à tourner la page de la guerre » a-t-il ajouté.
Notons que six mille neuf cent quatre-vingt-neuf cas des violations des droits de l’homme ont été documentés entre janvier et décembre 2021, sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo (RDC). Ce chiffre représnte une moyenne mensuelle de 582 violations, note le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), dans son rapport publié jeudi 27 janvier dernier à Kinshasa.
Comparativement à l’année 2020, le BCNUDH note une diminution de près de 12%.
En 2020, l’ONU avait enregistré une hausse des violations des droits de l’homme évaluée à 21% par rapport à 2019.
Elias Aungama depuis Goma
