Corneille nangaa: « Comme vous le savez, la Ceni a rendu publique le calendrier électoral depuis le 05 novembre 2017. Ce calendrier a fixé les élections prochaines au 23 décembre 2018. Pour y arriver il y a des activités qui sont séquencées dans son chronogramme.
Ainsi, après avoir clôturé l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, après avoir obtenu du parlement la loi portant répartition des sièges, nous avons en date du 23 juin dernier, convoqué l’électorat coïncidant anis avec l’ouverture des bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC), au niveau de 173 entités. Ce faisant, le calendrier est en cours d’exécution et demain 08 juillet nous allons effectivement procéder à la clôture des bureaux de réception et traitement des candidatures. Il se fait néanmoins que les acteurs politiques ont soulevé certaines préoccupations en rapport avec les difficultés opérationnelles pour déposer les candidatures conformément à la loi au niveau des BRTC. Il était donc normal que la Ceni convie ces leaders pour discuter de ces questions et voir les préoccupations et proposer des solutions idoines. Les solutions proposées sont basées sur les principes que nous n’allons pas changer le calendrier. C’est basé aussi sur le principe que le 23 décembre il va falloir qu’il y ait les élections. Les facilitations proposées sont donc comme suit : Nous clôturons effectivement demain dimanche. Mais les procédures indiquent qu’à la clôture de l’opération. Ceux de ces partis politiques qui seront présents au BRTC, vont devoir retirer les jetons. Les jetons ont validité de deux jours. Ainsi, ils doivent compléter les dossiers, à partir de lundi et mardi, tout en se disant que cette activité va chevaucher avec la période légale ou le délai légal de retrait ajout et substitution.
Autre facilitation donnée est que les preuves de paiement, on peut payer à la DGARD au niveau central, mais les preuves de paiement peuvent être scannées en version copie au niveau des BRTC, en attendant leur envoi ou l’envoi des originaux jusque vendredi prochain. Il en est de même pour les mandats. Les mandats des partis politiques, c’était l’occasion d’abord d’expliciter encore les différents formulaires à remplir par les acteurs politiques ou les partis politiques. Mais le mandat ce n’est pas qu’un responsable de parti politique va devoir signer 24.000 ou 64.000 copies, non. Juste il peut mandaté et en mandatant, on peut transférer le mandat »
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