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C’est après l’échec du processus de paix qui s’est tenu hier, dimanche 15 décembre 2024, à Luanda, que Corneille Nanga, coordonnateur de l’Alliance des Forces Congolaises (AFC), a pris la parole pour plaider en faveur d’une réforme constitutionnelle. Cette déclaration intervient quelques jours après que Nanga ait laissé entendre que la fin du régime Tshilombo s’accélérait inexorablement.

Dans un article publié le même jour, Corneille Nanga affirme que les racines de la crise congolaise sont profondes et tiennent à un système politique obsolète qui ne répond plus aux attentes de la population. C’est pourquoi, selon lui, une réforme constitutionnelle s’impose. Pour l’AFC, il est essentiel de réformer la gouvernance et les institutions du pays avant de parvenir à une paix durable et à une représentation équitable de toutes les régions.

Il déclare également que la situation actuelle de la RDC est marquée par un manque de leadership et l’incapacité à résoudre les problèmes structurels. Selon lui, le gouvernement de Félix Tshisekedi n’a pas su offrir des solutions durables face aux crises persistantes, notamment les tensions avec le Rwanda et la guerre à l’est du pays.

M. Nanga juge que le pays a besoin d’une réforme profonde, bien au-delà des discussions diplomatiques en cours. Il a également souligné que, bien que le processus de Luanda soit encourageant, il reste insuffisant. « Le processus de Luanda, bien qu’encourageant, est partiel », a-t-il affirmé.

Medy LAPATSH

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